Categories
Uncategorized

Learn French with French stories : Barbe Bleue

Listen while reading to improve your listening skills. Below the video you have an exercise and the transcript with the translations of the difficult words or expressions. :-)

EXERCICE

1. Personne ne voulait se marier avec Barbe Bleue…
a) parce qu’il était très méchant.
b) parce qu’il était pauvre.
c) parce qu’il avec une barbe de couleur bleue.

2. Barbe Bleue se marie finalement avec la grande soeur.
a) Vrai.
b) Faux.
c) On ne sait pas.

3. La femme de Barbe Bleue a défense d’aller…
a) dans la salle du coffre-fort.
b) dans le cabinet au bout du couloir.
c) dans le bureau privé de Barbe Bleue.

4. Barbe Bleue se rend compte que sa femme a désobéi…
a) parce qu’il sait toujours quand elle ment.
b) parce qu’elle fait une gaffe.
c) parce que la clé a une tache de sang qui ne part jamais.

5. La soeur Anne…
a) ne voit rien venir puis voit les frères et après elle voit des moutons.
b) ne voit rien venir puis voit les frères mais avant elle voit des moutons.
c) voit les frères arriver mais elle ne veut pas le dire tout de suite.

6. Barbe Bleue…
a) tue sa femme, Anne et les deux frères.
b) tue Anne uniquement.
c) ne tue finalement personne.

7. À la fin, la femme de Barbe Bleue…
a) prend tout l’argent de son mari et part aux États-Unis pour se marier avec Leonardo Dicaprio.
b) récupère l’argent de son mari mais perd tout au casino.
c) finie dans l’abandon total loin de ses frères et de sa soeur Anne.
d) se remarie et dit à son nouveau mari que, pendant son voyage, il ne doit jamais entrer dans le petit cabinet eu fond du couloir…
e) s’inscrit sur FrenchavecNous.com au cours de français gratuit et apprend le français parfaitement !

CORRECTION

1c – 2b – 3b – 4c – 5b – 6c – 7 aucune !  :-)

 

TRANSCRIPTION ET TRADUCTION

Barbe Bleue

 Il était une fois Once upon a time there lived un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, de beaux meubles et des carrosses tout dorés coaches gilt all over. Mais, malheureusement unfortunately, cet homme avait la barbe bleue. Cela le rendait si laid this made him so ugly et si terrible, que toutes les femmes s’enfuyaient devant lui would run off at the sight of him.

Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles très belles. Un jour, Barbe Bleue demanda à sa voisine une de ses filles en mariage. Il  lui laissa le choix choice (to choose) de celle qu’elle voudrait lui donner. Mais aucune neither des deux filles ne voulait se marier avec cet homme qui avait la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait what disgusted them encore plus, c’est qu’il s’était déjà already marié avec plusieurs femmes et qu’on ne savait ce que ces femmes étaient devenues had become (what had become of them).

Barbe Bleue, pour mieux connaître sa voisine et ses filles, les invita, avec trois ou quatre de leurs meilleures amies et quelques personnes, à une de ses maisons de campagne pendant huit jours entiers. C’était fantastique, ils se promenaient, ils chassaient, ils pêchaient they went hunting, they went fishing ils mangeaient, ils dansaient, ils ne dormaient presque pas et ils passaient toute la nuit à se faire des plaisanteries merry pranks les uns aux autres. Enfin tout allait si bien que la plus jeune des deux filles commença à trouver que le maître des lieux the master of the house n’avait plus la barbe si bleue, et que c’était un très honnête honest (here: agreeable) homme.

Dès le retour On their return à la ville, Barbe Bleue et la plus jeune des filles se marièrent. Un mois après, Barbe Bleue  annonça informed à sa femme qu’il devait faire un voyage de six semaines au moins, pour son travail. Il lui dit alors :

“Amusez-vous bien pendant mon absence absence (while I am away), invite tes amies et faites ce que vous voulez, allez à la campagne si vous voulez, partout wherever où vous voulez”. Puis, il ajouta he added:

“Voilà  les clés de toutes les pièces de la maison : les chambres, le salon, la salle à manger mais aussi celles de toutes  mes maisons et de tous mes appartements et même celle du coffre-fort safe/strongbox je garde tout mon or I keep all my gold. Cette petite clé, c’est la clé du cabinet closet au bout du couloir corridor/gallery du bas : ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer I forbid you to enter it.

La jeune fille promit promised à Barbe Bleue de faire exactement tout ce qu’il lui avait dit. Ils s’embrassèrent et Barbe Bleue partit dans son carrosse doré gilt coach pour son long voyage.

Les voisines neighbours et les amies vinrent alors chez Barbe Bleue pour s’amuser avec la jeune fille et voir toutes les richesses wealth/riches de la maison. Cela faisait longtemps qu’elles attendaient ce moment car elles n’osaient pas venir they didn’t dare to come quand Barbe Bleue était chez lui. Elles allèrent dans les chambres, les salons, elles visitèrent tous les étages de la maison. Elles admirèrent les robes, les bijoux jewels, la vaisselle, les meubles, les miroirs, les tables, les tapis carpets, tout était magnifique ! Elles enviaient they envied le bonheur de leur amie, qui cependant, ne s’amusait pas avec le spectacle de toutes ces richesses à cause de l’impatience the restlessness/impatience qu’elle avait d’aller ouvrir le cabinet du bas. Elle était tellement pressée hasty (in such a hurry), qu’elle laissa ses amies sans prévenir warning them/(without giving any notice). Elle descendit par un petit escalier caché si rapidement qu’elle faillit se casser le cou neck deux ou trois fois.

Arrivée à la porte du cabinet, elle s’arrêta. Elle se rappela paroles she remembered the words de son mari : “mais, pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer”. Elle hésitait she hesitated, hésitait… Elle pensa au malheur misfortune/harm qui pouvait lui arriver si elle ouvrait la porte.  Mais la tentation était trop forte, elle prit donc la petite clé et ouvrit la porte du cabinet. D’abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées. Après un moment, elle commença à voir que le plancher floor était tout couvert covered de sang blood, et que ce sang, provenait c­­­ame from des corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs tied up against the walls: c’était toutes les femmes que Barbe Bleue avait épousées had married, et qu’il avait égorgées l’une après l’autre whose throat he had slit one after another.

Elle crut mourir de peur, et comme sa main tremblait was trembling, la clef du cabinet qu’elle tenait entre ses doigts tomba par terre to the floor.

Finalement, après avoir récupéré un peu ses esprits somewhat regained her senses/ pulled herself together, elle ramassa she picked up la clé, sortit du cabinet et referma à clé locked (the door).

Elle monta alors dans sa chambre et essaya de se calmer tried/managed to calm down/compose herself. Mais elle se rendit alors compte she realised then que la petite clé était tachée stained de sang. Paniquée à l’idée que horrified at the idea that son mari puisse le remarquer, elle essaya de la laver. Mais, chose étrange, le sang ne partait pas. Elle frottait scrubbed et frottait mais le sang réapparaissait would appear again toujours, cette clé était magique !

Le soir même, Barbe Bleue revint de son voyage car ses affaires avaient duré moins de temps que prévu his business had taken less time than he had thought.

“Ma bien-aimée, comment s’est passé votre séjour stay?”

“- Très bien, très bien.

– Pouvez-vous me rendre return/give back les clés?

– Les voici.

– Hum!, mais il manque (the small key) is missing la petite clé, la clé du cabinet du fond du
couloir !

– Oh! J’ai dû l’oublier I must have left it dans ma chambre, sur la table !

– N’oubliez pas de me la rendre !”

Après plusieurs jours la jeune fille ne pouvait plus simuler pretend et dut rendre la clé.

“Pourquoi y a-t-il du sang sur cette clé ?

– Je n’en sais rien.” La pauvre femme était plus pâle pale que la mort.

– Vous n’en savez rien ! Je le sais bien, moi. Vous avez voulu you wished (to enter) entrer dans le cabinet ! Eh bien, madame, vous allez rentrer dans ce cabinet y vous allez prendre votre place you shall take your place près des dames que vous avez vues.”

La jeune fille effrayée se jeta alors aux pieds de son mari scared… threw herself at her husband’s feet, le supplia begged mais Barbe Bleue avait le cœur plus dur qu’un rocher rock (stone).

“Il faut mourir, madame !

– Puisqu’il faut mourir, donnez-moi un peu de temps pour prier prey (say my prayers) Dieu.

– Je vous donne un demi-quart d’heure mais pas un moment de plus.”

La jeune fille monta dans sa chambre et appela sa sœur.

“Ma sœur Anne, car elle s’appelait ainsi, monte, je te prie, sur le haut de la tour tower pour voir si mes frères ne viennent pas : ils m’ont promis qu’ils viendraient me voir aujourd’hui.”

La sœur Anne monta sur le haut de la tour et la pauvre jeune fille lui criait de temps en temps cried out to her from time to time:

“Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?”

Et la sœur Anne, lui répondait :

“Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie.” I see nought (nothing) but the dust in the sun and the grass that grows green.

Pendant ce temps, Barbe Bleue, avec un grand couteau à la main, criait de toutes ses forces à sa femme :

“Descends vite ou je monte là-haut.”

“- Encore un moment, s’il vous plaît, lui répondait sa femme.”

Et aussitôt elle criait tout bas :

“Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? ”

Et la sœur Anne répondait : “Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie.”

“Descends donc vite, criait Barbe Bleue, ou je vais monter là-haut.

J’arrive I am coming, répondait la femme et puis elle criait : Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

– Je vois, répondit la sœur Anne, une grosse poussière dust qui vient de ce côté-ci…

– Ce sont mes frères ?

Hélas ! Alas Non, ma sœur : c’est un troupeau de moutonsflock of sheep

– Ne veux-tu pas descendre ? criait Barbe Bleue.

– Encore un moment, répondait sa femme, et puis elle criait : Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien
venir ?

– Je vois, répondit-elle, deux cavaliers horsemen qui viennent de ce côté, mais ils sont bien loin
encore.

Dieu soit loué ! Heaven be praised! Ce sont mes frères.”

Barbe bleue criait  si fort que toute la maison tremblait was shaking. La pauvre femme descendit et alla se jeter à nouveau aux pieds de son mari. Elle pleurait toutes les larmes tears de son corps.

“Cela ne sert à rien, il faut mourir.”

Barbe Bleue avait déjà le bras en l’air Blue Beard had already raised his arm, prêt à donner le premier coup de couteau lorsqu’on frappa à la porte si fort ready to strike the first stab when there came sol oud a knocking at the gate qu’il s’arrêta tout à coup abruptly (he stopped short). C’était les deux frères qui venaient sauver leur sœur. Barbe Bleue s’enfuit fled mais les frères l’attrapèrent et lui transpercèrent le corps avec leurs épées caught him and ran him through with their swords. La pauvre femme était presque aussi morte que son mari, et n’avait pas la force strength de se lever pour embrasser ses frères.

Comme Barbe Bleue n’avait pas d’héritiers no heirs, sa femme hérita de tous ses biens estate. Elle dépensa une partie de la fortune pour marier sa sœur, une autre partie pour acheter des charges de capitaines commissions à ses deux frères, et le reste pour se marier elle-même à un honnête homme honest (here worthy) man.

 

Categories
Uncategorized

Learning French with short stories: Robinson Crusoe

Listen while reading to improve your listening skills. Below the video you have an exercise and the transcript with the translations of the difficult words or expressions. :-)

Exercice

1) En quelle année Robinson est-il né ?

2) À quel âge a-t-il décidé de devenir marin ?

3) À quel âge fait-il son premier voyage en bateau ?

4) Près de quel pays Robinson pense-t-il qu’il a échoué ?

5) Quelle est la taille de l’île ?

6) Au bout de combien de temps réussit-il à faire du feu ?

7) Après combien de mois sur l’île, Robinson a-t-il décidé de construire un bateau ?

8)) Pourquoi n’est-il pas parti avec son bateau ?

9) Au bout de combien de mois Robinson rencontra-t-il Vendredi ?

10) Pourquoi l’a-t-il appelé Vendredi ?

11) Pourquoi vendredi est-il sur cette île ?

12) Pourquoi un bateau a finalement débarqué sur l’île ?

13) Que deviennent Robinson et Vendredi ?

 

Correction

1) En quelle année Robinson est-il né ?

–> En 1632.

2) À quel âge a-t-il décidé de devenir marin ?

–> À 16 ans.

3) À quel âge fait-il son premier voyage en bateau ?

–> À 21 ans.

4) Près de quel pays Robinson pense-t-il qu’il a échoué ?

–> Le Venezuela.

5) Quelle est la taille de l’île ?

–> 20 km de circonférence approximativement.

6) Au bout de combien de temps réussit-il à faire du feu ?

–> Au bout de 12 jours.

7) Après combien de mois sur l’île, Robinson a-t-il décidé de construire un bateau ?

–> 2 mois.

8) Pourquoi n’est-il pas parti avec son bateau ?

–> À cause de la peur, l’angoisse de se lancer seul sur l’océan infini.

9) Au bout de combien de mois Robinson rencontra-t-il Vendredi ?

–> 8 mois.

10) Pourquoi l’a-t-il appelé Vendredi ?

–> Parce qu’il l’a connu un vendredi.

11) Pourquoi vendredi est-il sur cette île ?

–> Parce que c’était le châtiment réservé aux individus qui avaient commis une faute grave dans sa tribu.

12) Pourquoi un bateau a finalement débarqué sur l’île ?

–> Pace qu’il voulait s’approvisionner en nourriture.

13) Que deviennent Robinson et Vendredi ?

–> Ils rentrent tous les deux en Angleterre avec le bateau.

 

 Transcription et traduction

Bonjour, comment ça va ?

Donc aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire : l’histoire de Robinson Crusoé. Je vais parler doucement parce que j’aimerais que tout le monde puisse comprendre même les débutants.

N’oublie pas de t’abonner à ma chaîne YouTube et de nous rejoindre sur Facebook si ce n’est toujours pas le cas pour que tu sois au courant de tout le matériel que je rajoute au fur et à mesure.

Je te laisse avec l’histoire, écoute bien et n’oublie pas que tu as les sous-titres et un exercice dans le blog.

À bientôt !

Robinson Crusoé

Je m’appelle Robinson et je suis né en 1632 à York, en Angleterre.

Quand j’étais petit, j’aimais beaucoup la mer. J’allais souvent au port (port) de ma ville voir les bateaux avec mon père. Cette passion ne m’a jamais quittée et à l’âge de seize ans, j’ai décidé de devenir marin (sailor). Mais mes parents n’étaient pas d’accord : mon père voulait que je devienne avocat ou médecin et ma mère me disait que la mer était dangereuse et que la vie des marins était dure. Alors, pour leur faire plaisir (to please them), j’ai essayé d’oublier la mer et j’ai commencé des études de droit à l’université.

Tout allait alors plutôt bien : j’avais plus ou moins réussi à oublier mon rêve de marin et ma carrière (career) comme avocat s’annonçait brillante (looked very promising). Pourtant, à l’âge de 21 ans, un événement allait changer ma vie. Un ami  étudiant, me dit un jour : “Tu sais, mon père a un grand voilier (sailing boat) et ce  week-end, je vais faire un tour en bateau avec lui, tu veux venir avec nous ?”

J’avais promis à mes parents que je ne deviendrais pas marin mais pas que je ne ferais jamais de bateau (but I hadn’t (promised) that I would never go sailing)!

Je lui répondis : “Bien sûr, avec plaisir !”

On partit le samedi matin du port de York. Il faisait beau et la mer (sea) était calme (calm). Les premières heures de navigation étaient furent tranquilles (peaceful) mais vers 18 heures, quand le soleil commença à se coucher, le vent se leva. De grosses vagues frappaient (waves were crashing (on the boat)) sur le bateau qui se soulevait (rolled up)  et retombait ((rolled) down), se soulevait et retombait… J’avais le mal de mer ((I was) seasick)  et j’avais aussi très peur. Je dis à mon ami : ” Tu crois que ça va allait aller ?” Et il me répondit en riant (laughing) : “Ça c’est rien, tu n’as jamais vu de vraie tempête (storm) !”

Finalement, nous rentrâmes au port sains et saufs (safe and sound) le dimanche soir mais tout avait changé : ma passion pour la mer m’avais rattrapé (had caught me up) et quand, un mois plus tard, mon ami me proposa de partir sur le bateau de son père tout l’été pour traverser (cross) l’Océan Atlantique, j’étais fou de joie (delirious with joy).

Je ne dis rien à mes parents et au début du mois de juillet, je leur dis juste que j’allais passer l’été à la campagne chez un ami.

Nous embarquâmes (we boarded) le 9 juillet avec comme destination le Brésil. Nous ne savions pas alors que jamais nous y n’y arriverions.

393 mots

Après environ 50 jours de navigation, nous étions déjà à plus ou moins 200 km des côtes (coast) de l’Amérique du sud.  Jusque là, la traversée (voyage) s’était bien passée avec seulement quelques moments agités (a few periods of turbulence), rien de plus. Mais ce jour-là, les choses semblaient différentes (things seemed different). Il était environ midi et le vent commençait à devenir de plus en plus fort. À 18 heures nous étions déjà pris dans une énorme tempête. Le bateau paraissait bien petit par rapport aux énormes vagues qui le remuaient dans tous les sens (compared with the huge waves which shook it all over). Le père de mon ami ordonna (ordered) alors de baisser toutes les voiles (draw all the sails) à l’exception d’une partie de la grande grand-voile afin que le bateau puisse rester gouvernable (in steering conditions). C’était la première fois que je sentis dans le regard (in (my friend’s) eyes) de mon ami la peur et cette fois-ci, je savais que c’était vraiment dangereux. Vers minuit, la tempête s’était transformée en un véritable ouragan (hurricane) et il était très clair (obvious) que d’un moment à l’autre notre bateau allait être englouti (swallowed up) par une vague.

Je ne me rappelle plus ce qui s’est passé alors. Mon dernier souvenir c’est que j’étais sur le pont (deck), accroché à ma bouée de sauvetage (clinging to my lifebelt) avec une telle peur que j’étais incapable de bouger. Bizarrement, je n’avais pas le mal de mer… (strangely enough, I didn’t feel seasick).

Quand j’ai retrouvé mes esprits (came round) j’étais allongé sur une plage déserte (deserted beach). Les vagues venaient mouiller (were washing) mes pieds et de nombreux débris (scraps) étaient éparpillés (scattered) sur le sable (sand), signe d’une tempête récente.

Je me suis levé, j’ai appelé mais il n’y avait personne. J’ai cherché longtemps mes deux compagnons le long de la plage (along the shore) mais je ne les ai jamais trouvés. J’étais triste et désespéré (hopeless) et j’avais mal partout. Et surtout, Je me demandais où est-ce que j’étais. Je réfléchis un moment puis je conclus que je devais être sur une des nombreuses îles (islands) qui se trouvent en face du Venezuela. Je marchai pendant 6 heures le long de la plage persuadé (convinced) de rencontrer une personne où au moins des traces de vie humaines (evidence of human life)  mais rien, il n’y avait personne. Il se mit alors à pleuvoir très fort, comme habituellement dans ces régions tropicales. Comme j’avais très soif, je remplis (I filled) d’eau de pluie de vieilles noix de coco (coconut shells) que j’avais repérées (I had caught sight of) sur la plage. J’avais ainsi une réserve d’eau pour quelque temps, au cas où (just in case). Le soir arrivait et je devais vite m’organiser car la nuit tombe rapidement dans cette région. Je me construisis (I built) un abri (shelter) avec des branches d’arbres (tree branches), près de la mer. Je n’avais ni lumière, ni montre, ni lit, ni maison. La nuit était tombée, la pluie avait cessé ((it) had stopped (raining)) et on entendait des bruits d’animaux sauvages. J’avais très peur mais avec la fatigue (drowsiness) je finis par m’endormir. C’était ma première nuit sur l’île.

Le lendemain, je décidai  de monter sur une petite montagne qui se trouvait près de la plage. Je me disais que, de là-haut, je pourrais avoir une vue d’ensemble (overall view) et mieux me repérer (find my position). Je passai la moitié de la journée à monter. J’avais faim mais ma curiosité et l’espoir  me donnaient la force (strength) nécessaire. Quand j’arrivai au sommet (to the mountain top), je découvris avec dégoût (with a hint of weariness) que j’étais bien sur une île mais que celle-ci était très petite : 20 kms de circonférence approximativement et surtout, surtout, il ne semblait y avoir aucune trace de vie humaine (no sign of human life). Je cherchai sur la mer des bateaux ou d’autres îles mais il n’y avait rien. Mes deux amis étaient sûrement morts et je me trouvais sur une île perdue au milieu de l’Océan Atlantique sans rien à manger, sans personne à qui parler, sans rien. Je pleurai comme un enfant pendant au moins une demi-heure puis je descendis finalement vers la plage, abruti par le désespoir (exhausted with despair).

Les premiers jours sur mon île furent entièrement consacrés à survivre (dedicated to surviving).

Je réussis à faire du feu (I succeeded in starting a fire) au douzième jour en frottant des morceaux de bois (rubbing pieces of wood together). Ce fut une étape clé (key stage). Le feu me permettait de cuire (cook) des aliments, de me réchauffer (warm myself up) mais surtout, il me rassurait (it reassured me). Je décidai de laisser toujours un feu allumé afin que si un bateau passait par là, il puisse voir la fumée (smoke).

L’eau ne manquait pas (was never short) : il y avait des pluies régulières et un petit lac (lake) au bas de la petite montagne.

Pour manger, au début je cueillais (I collected, picked up) des fruits puis j’appris à capturer (catch) des poissons et des oiseaux sauvages (wild).

Je me construisis une cabane solide (I built a sturdy cabin) avec des troncs (trunks, logs) d’arbres et des pierres. Je marquais (I would mark) chaque jour qui passait  avec une marque (a tick) sur un arbre pour constituer un calendrier (calendar) et ne pas me perdre dans le temps.

Après 2 mois sur l’île j’avais finalement réussi à survivre. J’avais trouvé toutes les choses indispensables et à part une possible maladie ma vie n’était plus en danger. J’étais presque satisfait mais alors arriva une nouvelle période de dépression. Une fois l’urgence et la course à la survie passée (once urgent matters solved and racing for survival over), j’avais enfin un peu plus de temps pour penser. Je pensais à ma vie en Angleterre, à mes parents, à mes amis. Pendant 3 jours je ne sortis pas de ma cabane, je pleurai souvent.

Le 4e jour une idée me redonna espoir (something occurred to me which restored my hope) : j’allai construire (build) un bateau et partir de ma prison (jail) !

Je consacrai (I devoted) pendant 2 semaines toute mon énergie à la construction du bateau. J’utilisai des troncs d’arbres, des branches et des lianes tissées comme cordes (interwoven lianas as ropes).

Il fallait aussi trouver un endroit de l’île approprié (suitable) pour le départ en bateau car les vagues étaient puissantes et difficiles à passer (powerful and hard to overcome). Je choisis finalement la partie sud-est. Les vagues étaient moins fortes et il y avait assez d’arbres pour construire le bateau.

Le jour J approchait. J’allais enfin quitter cette maudite (filthy) île ! Je préparai assez de nourriture et surtout des réserves d’eau et des réservoirs (tanks) pour recueillir (collect) l’eau de pluie. Mais plus le jour du départ approchait (the closer the departure day got) plus je sentais une angoisse (a feeling of anguish) monter en moi. Chaque jour le stress augmentait (would increase) et finalement je ne trouvai jamais le courage de me lancer seul (the courage to set off alone) sur cet océan infini. Je pensais finalement que cela ressemblait plus à un suicide (suicide) qu’à une évasion (escape) et qu’il valait mieux (I had better (wait)) attendre encore un peu. Peut-être qu’un bateau finirait par passer. Finalement, Je ne partis jamais et mon bateau pourrit lentement (slowly rotted away) près de la plage.

Cela faisait déjà 8 mois que j’étais sur cette île. Les jours passaient et je m’habituais tant bien que mal à mon sort (I managed as I could to put up with my lot). L’île n’avait plus de secret pour moi. Pourtant un évèénement extraordinaire allait arriver.

Je me baladais le long de la plage à la recherche de petits crabes (looking for small crabs) pour le petit-déjeuner lorsque je vis une chose inespérée (unexpected) : des empreintes de pas ((human) footprints) humains ! Je ne pouvais pas le croire ! Au début je pensai que c’était les miennes mais c’était impossible. Je n’étais pas venu à cet endroit depuis au moins 2 jours et il avait plu la veille, ce qui aurait effacé (washed away) les empreintes.

J’observai avec attention les traces (track) sur le sable et j’en conclus (I deduced)  qu’aux moins 4 hommes avaient marché sur la plage.

On voyait aussi qu’un homme s’était dirigé vers l’intérieur de l’île en courant (had rushed inland) mais étrangement (oddly), il n’y avait aucune empreinte qui aurait pu indiquer qu’il était revenu vers la mer (which might indicate that he had walked back to the shore).  Il y avait aussi des traces d’un petit bateau qui avait été tiré (which had been dragged) sur le sable. Ces hommes étaient certainement venus ici pendant la nuit.

Au début je m’en voulais d’avoir raté l’occasion (I was so annoyed with myself for missing the opportunity) d’être  entré en contact ((of) meeting) avec ces hommes. Je me disais :”J’aurais certainement pu partir avec eux en bateau, j’aurais été enfin libre (I would have been free at last) !”. Mais après avoir retrouvé mes esprits (after pulling myself together) je réfléchis plus calmement (serenely) et j’en conclus que ça devait être des indigènes (natives) et que s’ils m’avaient vu, ils m’auraient peut-être tué.

Je repartis songeur (I mused back to) vers ma cabane. En chemin (on my way), j’avais l’étrange et désagréable sensation que quelqu’un m’observait.

Je pensais : “Ces empreintes qui se dirigeaient vers la forêt (heading towards the forest), ce doit être celle d’un homme qui est encore sur l’île.”

J’étais mort de peur et en même temps excité à l’idée de rencontrer cet homme. Arrivé près de ma cabane, il me sembla (it seems to me) voir quelqu’un à l’intérieur.

J’étais paniqué (in a panic). Je me cachai (I hid) derrière un gros arbre et observai. En effet 5 min, après, un homme à la peau noire sortit de ma cabane. Il avait l’air étonné (puzzled) de voir mes affaires (belongings), ma cabane, mon feu…

Je décidai d’aller vers lui et de lui parler. Je pris avant un grand bâton (stick) à la main afin de pouvoir me défendre s’il le fallait puis je m’approchai et je lui dis bêtement (foolishly) “Bonjour, je m’appelle Robinson”. L’homme se retourna d’un bond (started round). Quand il me vit son visage changea brusquement et la panique l’envahit (he) was overcome by terror. Je pensais qu’il partirait en courant mais ce ne fut pas le cas (he did not). Il se mit à genoux et cria et pleura comme s’il me suppliait de l’épargner (as if he were begging me to spare him). Il pensait certainement que j’étais une sorte de dieu ou un monstre légendaire doté (gifted, endowed with) de pouvoirs extraordinaires. Quand il comprit que je ne le tuerais pas, il se calma (he calmed down). Il semblait être prêt à m’obéir tel un prisonnier (ready to obey me like a prisoner) auquel on aurait épargné (rescued from) la mort.

Je sus plus tard qu’il avait été amené par les hommes de sa tribu (tribe) sur cette île et abandonné (abandoned). C’était le sort (fate) réservé aux membres de la tribu qui avaient commis (who had committed) une faute grave. La légende disait que sur l’île vivait un dieu qui décidait du sort des bannis (exiles). Je ne sus jamais quelle faute grave il avait commise, jamais il ne me le raconta.

Cet homme était pour moi comme l’opportunité de ne pas devenir fou (insane), tout seul sur cette île.

J’appris à le connaître et lui enseignai à parler un peu ma langue. Je l’appelai Vendredi car je le connus un vendredi.

Notre relation était de type maître-esclave (master and slave) mais cela avait l’air de lui plaire et permettait d’éviter tout conflit.

Il m’apprenait de son côté énormément de choses  propres au savoir (peculiar to knowledge) des hommes de la nature. Je pus ainsi manger plus souvent de la viande, d’autres types de poissons, faire des pots de terre (terracotta jars) pour garder l’eau et la nourriture… Mais surtout j’avais enfin une présence humaine avec moi.

La vie était presque devenue agréable et de nombreuses années passèrent.

Un matin alors que je pêchais (I was fishing) je vis quelque chose sur l’eau, au loin. Au début je pensai que c’était un de ces petits bateaux de la tribu de Vendredi. Je montai sur la petite montagne et je vis un grand bateau anglais qui semblait venir vers l’île. J’étais comme fou. J’ordonnai (I ordered) à Vendredi de faire un feu plus fort afin que l´équipage (crew) voie bien la fumée.

Une heure après, vingt-cinq hommes couraient partout sur l’île. Il s’agissait d’un navire (it was an vessel)  anglais qui rentrait en Angleterre et qui s’était détourné de sa route habituelle (which had sailed off its usual route) à cause d’une tempête. Avec la tempête, leurs réserves de nourriture étaient tombées à l’eau. Alors quand ils ont vu une île ils ont décidé de s’y arrêter à la recherche de provisions.

Après un moment de joie (joy) intense, un sentiment étrange m’envahit (overwhelmed me). Ces hommes me semblaient maintenant si étrangers, si brutaux (brutal), si peu en harmonie (in keeping) avec l’île, avec ma vie ici. À un moment, j’hésitai (I hesitated) même à repartir avec eux.

Finalement j’embarquai à bord du bateau (I boarded the ship) avec mon ami Vendredi qui m’accompagna (who came with me) jusqu’en Angleterre et qui resta à mes côtés tout le long de ma vie (who stayed by my side all my life long).

 

Categories
Uncategorized

Learning French with short stories: La Peur

LA PEUR

Guy de Maupassant

C’était l’hiver, dans une forêt du nord-est de la France. Il faisait nuit plus tôt que d’habitude (earlier than usually) car, ce jour là, le ciel était très sombre  (dark). J’avais pour guide un paysan  (farmer, peasant ) qui marchait à mon côté  (by my side), par un tout petit chemin sous des arbres qui criaient sous l’effet  (were squeaking under the blowing)  du vent. Entre les branches, je voyais courir des nuages qui semblaient fuir  (seemed to run away)  devant une épouvante  (scaring scene). Nous devions dîner et coucher chez un garde forestier dont forest warden whose)  la maison n’était plus loin. J’allais là pour chasser. Mon guide, parfois, levait les yeux et disait : “Triste temps !” Puis il me parlait des gens chez qui nous arrivions : “Le père a tué un braconnier (poacher ) il y a deux ans, et, depuis ce temps, il semble triste et sombre (gloomy), comme hanté d’un souvenir  (haunted by a memory).” Ses deux fils, mariés, vivaient avec lui.

La nuit était profonde. Je ne voyais rien devant moi, ni autour de moi.  J’ai enfin aperçu une lumière, et bientôt mon compagnon frappait à la porte  (my companion knocked at the door). Des cris aigus (shrieks) de femmes nous ont répondu. Puis, une voix d’homme a demandé : “Qui va là ?” (who is there)  Mon guide s’est nommé puis nous sommes entrés.

Devant moi, se dressait un inoubliable tableau. (In front of me appeared an unforgettable scene)  Un vieil homme aux cheveux blancs, à l’œil fou, le fusil  (rifle)  dans la main, nous attendait debout  (standing)  au milieu de la cuisine, et deux grands garçons, armés de haches  (armed with axes), gardaient  (were guarding)  la porte. Je pouvais distinguer dans un coin sombre  (dark corner)  deux femmes à genoux  (kneeling), le visage caché contre le mur  (face(s) hidden/turned towards the wall).

On m’a alors expliqué la situation. Le vieux a remis  (put back)  son arme contre le mur et a ordonné de préparer ma chambre ; puis, comme les femmes ne bougeaient  (moved)  pas, il m’a dit brusquement : “Voyez-vous, Monsieur, j’ai tué un homme  (I killed a man), il y a deux ans cette nuit. L’autre année, il est revenu m’appeler. Je l’attends encore ce soir, aussi, nous ne sommes pas tranquilles ( in peace).”

Je l’ai rassuré  (I comforted him)  comme j’ai pu, heureux d’être venu justement ce soir-là, et d’assister (witness)  au spectacle de cette terreur superstitieuse  (superstitious fright). J’ai raconté  (I told)  des histoires, et je suis parvenu à calmer à peu près  tout le monde  (I managed to calm down almost every one). Près du feu, un vieux chien, presque aveugle et moustachu  (blind and moustached), un de ces chiens qui ressemblent à des gens qu’on connaît, dormait le nez dans ses pattes. (paws )

Au-dehors, la tempête battait  (was lashing)  la petite maison. Je voyais à travers  (through)  les fenêtres tous les arbres bousculés  (shaken)  par le vent, éclairés  (lit up)  par de grands éclairs  (flashes of lightening).

Malgré  (despite)  mes efforts, je sentais bien qu’une terreur profonde tenait ces gens, et chaque fois que j’arrêtais de parler, toutes les oreilles écoutaient au loin. J’allais monter me coucher, fatigué de ces histoires, quand le vieux garde tout à coup a fait un bond  (suddenly sprang)  de sa chaise, a pris de nouveau son fusil, et a dit avec une voix effrayée  (with a frightened voice): “Le voilà ! Le voilà ! Je l’entends !” Les deux femmes se sont à nouveau mises à genoux dans leur coin et les fils ont repris leurs haches. J’allais encore essayer de les apaiser  (quieten down), quand le chien endormi  (asleep)  s’est réveillé et a poussé un hurlement lugubre  (howled dismally). Tous les yeux se sont tournés vers lui, il restait maintenant immobile, comme hanté d’une vision  (haunted by a vision), et il s’est remis à hurler vers quelque chose d’invisible, d’inconnu, d’affreux sans doute  (undoubtedly dreadful), car tout son poil se hérissait  (its hair was bristling). Le garde, blanc, a crié : “Il le sent  (It can smell him)  ! Il le sent ! Il était là quand je l’ai tué !” Et les deux femmes se sont mises, toutes les deux, à hurler  (scream)  avec le chien.

J’avais maintenant des frissons  (shivering). Pendant une heure, le chien a hurlé  (howled)  sans bouger et la peur, l’épouvantable  (terrifying)  peur entrait en moi ; la peur de quoi ? Le sais-je ? C’était la peur, voilà tout. (that was it)

Nous sommes restés immobiles  (motionless), blancs de peur, dans l’attente d’un  événement affreux  (expecting something horrible to happen), le cœur battant  (with pounding heart ) et bouleversés au moindre bruit  (distraught at the least noise). Cet animal nous rendait fous  (was driving us mad )! Alors, le paysan s’est jeté sur lui et l’a mis dehors  (rushed to the dog and kicked it out).

Nous sommes alors restés dans un silence plus terrifiant encore  (even more apalling). Et soudain  (and all of a sudden)  nous avons entendu un être qui glissait  (a being stealing along…)  contre le mur du dehors vers la forêt. Il est passé ensuite contre la porte, il semblait chercher quelque chose. Puis on n’a plus rien entendu pendant deux minutes environ  (approximately)  et nous étions alors paralysés  (paralysed)  par la peur. Puis il est revenu, il grattait à la porte  (he was scratching on the door ) et soudain  (suddenly)  une tête est apparue contre la vitre  ( (window) pane), une tête blanche avec des yeux lumineux gleaming comme ceux des fauves  (wild animals). Et un son est sorti de sa bouche, un son indistinct  (confused sound), un murmure plaintif  (a whispering moan).

On a alors entendu un bruit formidable dans la cuisine. Le vieux garde avait tiré  (had shot. )  Et je vous jure qu’au bruit du coup de fusil  (shoot)  que je n’attendais pas, j’ai eu une telle angoisse  (pang)  du cœur  (heart, de l’âme  (soul et du corps, que je me suis senti  (I felt myself (as if I were) )  mourir de peur.

Nous sommes restés là jusqu’au matin, incapables de bouger, de dire un mot. Quand on a enfin ouvert la porte, on a découvert le chien mort, une balle  (bullet)  dans la tête.

Cette nuit-là pourtant  (however, il n’y avait en réalité aucun danger  (danger); mais je préfère recommencer toutes les heures où j’ai affronté  (I faced) les plus terribles dangers, que la seule minute du coup de fusil.

Categories
Uncategorized

Astérix le Gaulois

Transcription :

Bonjour ! Aujourd’hui, nous allons parler d’Astérix le Gaulois : la bande dessinée.
Alors ce n’est pas moi qui vais parler, je vais laisser la parole à ma soeur.
Eh oui, parce que ma soeur est aussi professeur de FLE.
Parce que c’est important que vous puissiez écouter d’autres voix et pas toujours la mienne.
Bien, n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube et de me suivre sur Facebook !
Je vous laisse !
Au revoir !
Astérix le Gaulois

Astérix le Gaulois est une série de bande dessinée française, créée le 29 octobre 1959 par René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo. C’est certainement la bande dessinée française qui a connu le plus de succès, avec 325 millions de bandes dessinées vendues dans le monde en 50 ans.
L’histoire
“Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur…”
Ce village gaulois d’Armorique résiste à l’envahisseur grâce à la potion magique préparée par le druide Panoramix, qui procure momentanément une force surhumaine aux personnes qui la boivent.
La bande dessinée parle principalement d’un des habitants de ce village, Astérix, courageux guerrier, qui utilise la potion magique mais aussi son intelligence pour déjouer les plans de Jules César et défendre son village de l’envahisseur. Le premier album mis à part, Astérix est accompagné dans toutes ses aventures par son ami Obélix, le seul Gaulois pour qui les effets de la potion magique sont permanents depuis qu’il est tombé dedans quand il était enfant. À partir du cinquième album, les deux héros sont accompagnés par un petit chien : Idéfix.

La création du personnage (titre à traduire aussi)
En 1959 la petite société Edifrance-Edipresse crée un journal de bandes dessinées “pour les petits Français” : Pilote. Goscinny et Uderzo doivent alors créer une bande dessinée pour ce journal.
Deux mois avant la sortie du journal, René Goscinny et Albert Uderzo se réunissent chez Uderzo. René demande alors à son ami Albert de lui citer les grandes périodes de l’Histoire de France. René s’arrête sur les Gaulois. En deux heures, les deux amis créent dans la joie le village, ses habitants…
Le personnage est donc né chez Albert Uderzo, 3 rue Rameau à Bobigny, où une plaque a été inaugurée en octobre 2009. Coïncidence : la rue Rameau est près de la rue d’Alésia où se trouve une grande nécropole gauloise.
L’année 2009 marque le 50 anniversaire de la première apparition du personnage. La première aventure intitulée sobrement Astérix le Gaulois paraît dans le numéro 1 de Pilote le 29 octobre 1959.
À l’origine, Astérix devait être un grand baraqué, torse-nu avec des moustaches mais Goscinny demande à son ami dessinateur de le représenter petit et plutôt maigre, car dans l’imagination de René, Astérix était un antihéros. Albert Uderzo aura l’occasion ensuite de dessiner Obélix, plus proche du grand costaud.

Une œuvre aux interprétations diverses
Dans les années 1960, une partie de la presse décrivait Astérix le Gaulois comme une bande dessinée gaulliste.
Le petit village gaulois qui résiste courageusement à l’envahisseur romain serait ainsi une métaphore patriotique de la France du général de Gaulle (il est arrivé à la présidence moins d’un an avant la création de la bande dessinée) qui refuse l’hégémonie des États-Unis.
Goscinny et Uderzo ont toujours refusé ce type d’interprétation, et disent qu’ils n’ont jamais voulu faire une bande dessinée à la gloire de la France.
Astérix le Gaulois est aujourd’hui plus souvent décrit, non pas comme une œuvre patriotique, mais au contraire comme une satire. Les habitants du petit village gaulois seraient des caricatures de Français, peuple présenté comme bagarreur, colérique, pas très intelligent (à quelques exceptions près) et qui se dispute souvent.
Ainsi, l’acteur Clovis Cornillac, le nouvel interprète d’Astérix au cinéma, a déclaré au sujet de ce personnage : “Astérix, c’est nous. Ce n’est pas le plus drôle, il crie, il est de mauvaise foi, un peu rabat-joie. Cette espèce de nain fier, il me ressemble. La tête haute, mais d’un mètre dix.”

Une bande dessinée pour tous les âges
Le succès de cette série s’explique notamment par le fait que son humour s’adresse à tous les âges.
Les enfants aiment le dessin caricatural d’Uderzo, les situations ridicules, les disputes fréquentes entre les personnages et la violence burlesque des histoires.
Les adultes aiment les jeux de mots fréquents, la parodie de l’histoire officielle de l’époque et les multiples références culturelles. Ainsi les personnages romains prononcent souvent des phrases en latin que les auteurs ont pris directement dans les pages roses du dictionnaire Larousse, les Bretons utilisent une syntaxe proche de leurs descendants, les Britanniques, et disent par exemple “bouillante eau” à la place d'”eau bouillante”.
Il y a beaucoup d’anachronismes qui restituent souvent, dans le contexte de l’Antiquité, des questions de société contemporaines (des embouteillages dans la ville de Lutèce à cause des départs en vacances, la folie des concerts pop, les excès du capitalisme…). Cela permet des commentaires culturels ou politiques qui ne sont pas nécessairement à la portée des plus jeunes lecteurs.
L’humour de la bande dessinée fonctionne aussi sur des stéréotypes de différents peuples caricaturés : les Corses sont présentés comme susceptibles, paresseux et taciturnes, les Anglais (caricaturés à travers leurs ancêtres, les Bretons) sont présentés comme flegmatiques, piètres cuisiniers et conduisent leur char à gauche plutôt qu’à droite, etc.

Un succès mondial
Sur les 325 millions d’albums vendus, on estime à 95 millions ceux vendus dans les pays francophones, à 88 millions en Allemagne, 20 millions au Royaume-Uni ainsi qu’aux Pays-Bas, à 17 millions en Espagne, à 5 millions en Suède et en Italie, à 4 millions pour la Finlande, la Norvège, le Danemark et la Grèce, à 3 millions au Brésil et à 2 millions au Portugal. On remarque l’absence des États-Unis où le héros n’a jamais percé malgré une tentative de traduction.
Astérix a ainsi été traduit en 107 langues selon les éditions Albert-René. Les albums sont d’abord traduits par une personne vers la langue de destination, puis retraduits par une autre en français et relu par Albert Uderzo et René Goscinny pour s’assurer du bon niveau de la traduction.
Plusieurs albums ont été traduits dans des langues régionales ou minoritaires. En France, l’album La rentrée gauloise a été traduit dans 6 langues régionales, mais c’est en Allemagne qu’on trouve le plus grand nombre de traductions dans des parlers régionaux (65 albums et 29 dialectes).
La bande dessinée a aussi inspiré un parc de loisirs, le Parc Astérix, situé dans l’Oise, au nord de Paris.
Finalement Astérix le Gaulois représente beaucoup plus qu’une simple bande dessinée. Ses aventures, tout comme celles de son ami belge Tintin, font partie des souvenirs d’enfance de tout une génération de Français et ont permis d’exporter un peu de la culture française à travers le monde.

Categories
Uncategorized

DELF B2 Improve your French Listening skill

DELF B2. Examen (Compréhension de l’oral)

– 10 points –

 Répondez aux questions en cochant (X) la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée.

Vous allez entendre 2 fois un enregistrement sonore de 2 minutes 20 secondes.

Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l’enregistrement. Concentrez-vous sur le document.

Vous aurez ensuite 1 minute pour commencer à répondre aux questions.

Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement.

Vous aurez encore 2 minutes pour compléter vos réponses.

————————————————————————————————————————–

1.En quelle année a eu lieu le scandale dont il est question dans le document audio ?    1 point

………………………………………………………………………….…………………………………….

2. Quel auteur a finalement eu le Goncourt cette année-là ?        1 point

□ Gilles Dusside.

□ Louis-Ferdinand Céline.

□ Guy Mazeline.

3. Louis-Ferdinand Céline était déjà un auteur connu lors du scandale.      1 point

□ Vrai.

□ Faux.

□ On ne sait pas.

4. Quelle idée Céline avait-il des élites en général.      1 point

□ Il les respectait mais ne les fréquentait pas beaucoup.

□ Il les appréciait et avait de bons rapports avec elles.

□ Il les détestait.

□ Il les adorait.

□ Il était indifférent.

5. Pourquoi Lucien Descaves a-t-il claqué la porte du restaurant, outré ?   2 points

………………………………………………………………………….……………………

6. Céline a-t-il des regrets par rapport à l’événement dont il est question ?    1 point

□ Vrai.

□ Faux.

□ On ne sait pas.

7. Quels sont les deux mots qui forment le néologisme “goncourtiser” ?     2 points

…………………………………………………

…………………………………………………

8.D’après la fin du document, actuellement, le prix Goncourt se passe en :    1 point

□ septembre.

□ octobre.

□ novembre.

□ décembre.

□ janvier.

□ février.

 

DELF B2 – Compréhension de l’oral – Correction

1.En quelle année a eu lieu le scandale dont il est question dans le document audio ?    1 point

En 1932.

2. Quel auteur a finalement eu le Goncourt cette année-là ?   1 point

□ Gilles Dusside.

□ Louis-Ferdinand Céline.

X Guy Mazeline.

3. Louis-Ferdinand Céline était déjà un auteur connu lors du scandale.   1 point

□ Vrai.

X Faux.

□ On ne sait pas.

4. Quelle idée Céline avait-il des élites en général.     1 point

□ Il les respectait mais ne les fréquentait pas beaucoup.

□ Il les appréciait et avait de bons rapports avec elles.

   X Il les détestait.

□ Il les adorait.

□ Il était indifférent.

5. Pourquoi Lucien Descaves a-t-il claqué la porte du restaurant, outré ?    2 points

Parce que la veille, les membres du jury avaient convenu que le prix serait attribué à Céline et finalement il a été attribué à Guy Mazeline, auteur beaucoup plus conformiste.

6. Céline a-t-il des regrets par rapport à l’événement dont il est question ?   1 point

□ Vrai.

□ Faux.

X On ne sait pas.

7. Quels sont les deux mots qui forment le néologisme “goncourtiser” ?   2 points

(Prix) Goncourt + Courtiser

8.D’après la fin du document, actuellement, le prix Goncourt se passe en :     1 point

□ septembre.

□ octobre.

X novembre. 


□ décembre.

□ janvier.

□ février.

Transcription du document pour la compréhension orale du DELF B2

Retour  ce matin le 7 décembre 1932… Malheureusement pas d’archives de cette incroyable journée de remise du prix Goncourt. Mais bien des années plus tard en 1968, le vainqueur du célèbre prix littéraire se souvient…

J’étais en train de travailler. Il était, je crois, midi, midi moins le quart, j’étais en train d’écrire, quand je reçois un coup de téléphone. Et à ce moment-là, je voyais très souvent Maurice Bourdet qui était à la radio à l’époque, n’est-ce pas ? Et il me dit : “Mazeline, vous avez le Goncourt”. Je dois vous dire que je ne m’y attendais pas, ou je l’espérais sans l’espérer…

Son nom, vous ne connaissez probablement pas, Guy Mazeline, son roman, vous ne l’avez probablement pas lu, “Les Loups”…

Ce que ne raconte pas ici Mazeline c’est que l’ambiance est électrique chez Drouant où le jury s’est réuni comme il le fait depuis 1914. Le sanguin membre de l’Académie Goncourt Lucien Descaves a claqué la porte du restaurant outré parce ce qu’il considère être une trahison.

La veille on s’était mis d’accord pour accorder le prix à un jeune inconnu, Louis-Ferdinand Céline pour son singulier “Voyage au Bout de la Nuit”, et voici que le conformisme l’emportait. C’en est trop pour Descaves.

Pour François Nourissier, qui dirigera l’Académie Goncourt dans les années 1990, c’est là le plus grand “scandale” de son histoire.

Et Céline ? Sa haine des élites et des manœuvres aura été renforcée par cette affaire de 1932. Au point d’en inventer un mot, un formidable néologisme, remarqué par le futur académicien Maurice Rheims dans son “Dictionnaire des mots sauvages” publié en 1969…

J’en citerait un autre de néologisme qui est très joli c’est “goncourtiser” qui est de Céline.

Qui est de Céline, oui. Céline détestait évidemment l’Académie et l’Académie Goncourt et il y a dans “goncourtiser”, Goncourt, courtiser, courtiser pour avoir le Goncourt.

Un an après le ratage de 1932, l’Académie Goncourt retrouvera l’unanimité et le soutien de la presse en récompensant Malraux et “La Condition Humaine” en 1933.

Reste que chaque année, en novembre, plane le souvenir de 1932, un souvenir en guise d’avertissement…

France Info – HISTOIRES D’INFO par Thomas Snégaroff mercredi 4 novembre 2015

More about DELF B2 here!

Categories
Uncategorized

FRENCH TEST

Test your French nivel!

CORRECTION et EXPLICATIONS

 

1/20

a) Tu veux Coca-Cola ?

b) Tu veux de la Coca-Cola ?

c) Tu veux du Coca-Cola ?

d) Tu veux de Coca-Cola ?

–> “Du” est le partitif masculin, singulier. “Coca-Cola” est masculin en français !

2/20

a) Ils peuvent venir, c’est leur droit !

b) Ils peuvent venir, c’est leurs droit !

c) Ils peuvent venir, c’est son droit !

d) Ils peuvent venir, c’est ses droit !

–>”Leur” est le possessif pour une seule chose possédée par plusieurs personnes.

3/20

a) Françoise s’est déménagée.

b) Françoise a déménagé.

c) Françoise s’est déménagé.

d) Françoise a déménagée.

–>”Déménager” n’est pas pronominal en français.

4/20

a) Les fleurs, c’est beau !

b) Les fleurs, elle est belle !

c) Les fleurs, ce sont belles !

d) Les fleurs, ce sont beaux !

–> Quand on généralise, on utilise la structure VIRGULE + C’EST. Après “c’est” l’adjectif doit être au masc. singulier.

Il ne faut pas confondre :

“les roses sont belles” : des roses en particulier ;

“les roses, c’est beau” qui signifie les roses en général, le concept, l’idée des roses.

5/20

a) Quand tu fasses tes devoirs, n’oublie pas l’ex. nº 5

b) Quand tu feras tes devoirs, n’oublie pas l’ex. nº 5

c) Quand tu fasse tes devoirs, n’oublie pas l’ex. nº 5

d) Quand tu fusses tes devoirs, n’oublie pas l’ex. nº 5

–> “Quand” introduisant une perspective future est suivi du futur de l’incatif.

6/20

Notre voisin nous a dit _________ .

a) bons jours

b) bonjour

c) bonjours

d) bon jour

–> “Bonjour” s’écrit en un mot et sans S.

7/20

Le docteur m’a grondé, je dois _________ de fumer.

a) laisser

b) arrêter

c) continuer

d) quitter

–> On dit “arrêter de fumer”, “laisser une valise à l’aéroport”, “quitter sa copine”…

8/20

C’est moi qui  _________ les clés.

a) a

b) ait

c) est

d) ai

–> “Moi” correspond à la première personne du singulier.

9/20

_________ 8 ans, on vivait encore en Allemagne.

a) Ça fait

b) Depuis

c) Il y a

d) Depuis que

–>”Il y a + durée” sert pour parler d’une chose qui ne continue pas dans le temps, qui est terminée.

10/20

Georges _________________   les escaliers.

a) s’est decendu

b) a descendu

c) est descendu

d) s’a descendu

–>On utilise toujours l’auxiliaire “avoir” s’il y a un COD.

11/20

Vous _________ ça mais vous ne le _________ jamais !

a) disez / faisez

b) dites / faîtes

c) disez / faites

d) dites / faites

–> Ces deux verbes sont très irréguliers !

12/20

a) C’est ce livre le que je préfère.

b) C’est ce livre le qui je préfère.

c) C’est ce livre qui je préfère.

d) C’est ce livre que je préfère.

–> Le pronom relatif “que” remplace un COD et le pronom relatif “qui” un sujet.

13/20

a) C’est un sujet que personne ne parle.

b) C’est un sujet dont personne ne parle.

c) C’est un sujet qui personne ne parle.

d) C’est un sujet où personne ne parle.

–>”Dont” (pronom relatif) remplace quelque chose introduit par “de” (parler DE quelque chose).

14/20

a) Nous vivons dans Bordeaux, c’est à Gironde, en France.

b) Nous vivons en Bordeaux, c’est en Gironde, en France.

c) Nous vivons à Bordeaux, c’est en Gironde, en France.

d) Nous vivons à Bordeaux, c’est à Gironde, à France.

–>En général, on utilise “à” devant une ville, “en” devant une région, “en” devant un pays.

15/20

a) Ils se sont mariés puis ils se sont divorcés.

b) Ils ont marié puis ils ont divorcé.

c) Ils ont mariés puis ils se sont divorcés.

d) Ils se sont mariés puis ils ont divorcé.

–> On dit “se séparer” mais “divorcer”.

16/20

a) Si j’avais parti à l’heure je fusse arrivé à temps.

b) Si je fus parti à l’heure je serai arrivé à temps.

c) Si je serais parti à l’heure j’aurais arrivé à temps.

d) Si j’étais parti à l’heure je serais arrivé à temps.

–> Un souhait ou un fait non réalisé se traduit par “si” + plus-que-parfait suivi du conditionnel passé.

17/20

a) J’espère que tu viendras chez François demain !

b) J’espère que tu viennes chez François demain !

c) J’espère que tu sois venu chez François demain !

d) J’espère que tu viendrais chez François demain !

–> “J’espère que” introduisant une perspective future est suivi du futur de l’incatif.

18/20

– Salut, à demain !

a) – Oui, bonsoir !

b) – Bonjour !

c) – Salut, ça va ?

d) – Comment allez-vous ?

–> “Salut” comme “bonsoir” servent pour saluer ou dire au revoir.

19/20

– Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

a) – Je suis anglais.

b) – Dans la maison.

c) – Je pars en Grèce.

d) – Je suis architecte.

–> Cette question signifie plus ou moins “Quelle est ta profession ?”

20/20

– Charles n’aime pas son métier ?

a) – Oui, il est ingénieur.

b) – Si, il l’adore, au contraire !

c) – Oui, mais pas le dimanche.

d) – Non, je n’aime pas beaucoup.

–> Quand on répond positivement à une question négative, on doit utiliser “si” et non “oui”.

RÉSULTAT DU TEST

Entre 0 et 5 bonnes réponses –> Tu dois améliorer ta grammaire !

Entre 5 et 10 bonnes réponses –> C’est pas mal mais tu peux faire mieux !

Entre 10 et 15 bonnes réponses –> Un bon niveau de grammaire même si tu peux encore progresser !

Entre 15 et 20 bonnes réponses –> Impressionnant ! Très bon niveau de grammaire !

Merci et à bientôt !

Pierre et Noemi

 

 

Categories
Uncategorized

French Books

In this video, you will find a list of French books to improve your French!

French books Niveau 1 (A1/A2)

Le Petit Nicolas  – Goscinny et Sempé

Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran – Éric-Emmanuel Schmitt

Collections adaptées FLE [CLE International (Lecture en français facile)]

BD (Tintin, Astérix, Persépolis… Auteurs : Tardi, Mœbius, Sempé…)

Wikipédia, Internet…

French books Niveau 2 (A2/B1)

Le Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry

La Première Gorgée de Bière et autres plaisirs minuscules Philippe Delerm

Exercices de style –  Raymond Queneau

POLARS :       . Le commissaire Maigret Georges Simenon

                           . Arsène Lupin Maurice Leblanc

Le Théorème du Perroquet – Denis Guedj

Collections adaptées FLE [CLE International (Lecture en français facile)]

French books Niveau 3 (B1)

Les Contes Fantastiques  – Guy de Maupassant

L‘Étranger – Albert Camus

Stupeur et Tremblements – Amélie Nothomb

La grammaire est une chanson douce – Erik Orsenna

L’Élégance du hérisson – Muriel Barbery

La Consolante – Anna Gavalga

French books Niveau 4 (B2 y más)

Le Comte de Monte-Cristo  – Alexandre Dumas

Les Misérables – Victor Hugo

L’Écume des Jours – Boris Vian

Vendredi ou les Limbes du Pacifique – Michel Tournier

Ritournelle de la faim – Le Clézio

Soumission – Michel Houellebecq

French books  – Les classiques

La Fontaine, Voltaire, Victor Hugo, Balzac, Flaubert, Zola, Maupassant, Dumas, Stendhal, Jules Verne, Proust, Marcel Pagnol, Malraux, Sartre, Camus, Vian, Jean Cocteau, Prévert, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir, Mauriac…

Categories
Uncategorized

Learn French with French movies

In this video, I give you a list of 24 movies to learn French!

Here you have the complete list :

10 recent French movies
La famille Bélier (2014)
Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (2014)
Le Prénom (2012)
Intouchables (2011)
La Nouvelle Guerre des boutons (2011)
Bienvenue chez les Ch’tis (2008)
Persepolis (2007)
Les Choristes (2004)
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001)
Le Dîner de cons (1998)

10 less recent French movies
Un air de famille (1996)
Nikita (1990)
Léon (1994)
La vie est un long fleuve tranquille (1988)
Au revoir les enfants (1987)
Jean de Florette (1986)
Manon des Sources (1986)
Le père Noël est une ordure (1982)
La Chèvre (1981)
Les Bronzés (1978)

The best 4 French movies ! (For the film lovers!) 
Pierrot le fou (1965) de Jean-Luc Godard
La Règle du jeu (1939) de Jean Renoir
Les Quatre Cents Coups (1959) de François Truffaut
Les enfants du paradis (1945) de Marcel Carné

Categories
Uncategorized

Learn French while Cooking Tarte à la Tomate!

Bonjour ! Comment ça va ? Aujourd’hui : la tarte à la tomate !!

Do you like French food? Here is a basic “tarte à la tomate” recipe explained in French.

You can learn how to cook “tarte à la tomate” while learning French! Enjoy!

Categories
Uncategorized

Learn French: Cooking Crêpes!

Categories
Uncategorized

French Podcasts – Deux Frères

French PodcastsFrench Podcasts – Deux Frères

Bonjour et bienvenue sur “French avec Nous” ! Aujourd’hui, je te propose un podcast très facile.
DEUX FRÈRES
Je m’appelle David Astin, j’ai 42 ans, je suis né à Waldoboro en 1971. Il n’y a pas longtemps, il m’est arrivé une histoire incroyable. Je vais vous la raconter mais avant il faut que je vous explique quelque chose. Je suis un enfant adopté. Je n’ai jamais connu mes parents biologiques et ma seule famille, ce sont mes parents adoptifs.
Quand j’avais à peu près 20 ans, j’ai essayé de faire des recherches pour savoir d’où je venais mais la seule information que j’ai pu obtenir c’est que le nom de mes parents biologiques est Waroll.
Je travaille dans une entreprise de déménagement. Dans le camion on est trois : Jim, Stephen et moi.
Le 7 août 2010, nous devions faire un gros déménagement dans la banlieue de Waldoboro et Jim n’était pas là parce qu’il était en vacances. À deux, c’était impossible de faire ce déménagement alors une nouvelle personne est venue travailler avec nous.
Nous étions à l’entrepôt avec Stephen et on attendait le nouveau. Il est arrivé et il s’est présenté : “Bonjour, je suis Tom Allen, le remplaçant de Jim. Je suis venu vous donner un coup de main pendant son absence.”
Puis nous sommes partis vers la maison de la famille qui déménageait. En chemin, je pensais : “C’est incroyable, je suis sûr que je connais ce Tom.” Je lui ai alors posé plein de questions afin de savoir où j’avais bien pu le rencontrer avant.
“Tu travailles dans quelle entreprise normalement ?
– Je travaille pour B.C. Company, à 20 km à l’est de Waldoboro. Je suis en congé en ce moment mais on m’a proposé ce remplacement pendant les vacances et j’ai dit oui. C’est toujours bien un peu plus d’argent, pas vrai !”
– Ça c’est sûr ! Et tu es d’où ? Tu es né dans la région ?
– Oui, j’ai toujours vécu par ici.
Mais je n’osais pas poser plus de questions pour ne pas être indiscret.
Le déménagement s’est très bien passé. On s’entendait vraiment bien et pour plaisanter je lui ai dit :
“Tu ne veux pas changer de boîte et venir travailler avec nous ?”
Puis, nous avons continué à faire les déménagements ensemble pendant le mois d’août.
Un autre truc qui était très étonnent c’était notre ressemblance. Tom et moi, on se ressemblait beaucoup. Quand on faisait les déménagements ensemble les gens nous disaient :
Vous êtes frères n’est-ce pas ?
Et on leur répondait :
” Non, pas du tout !”
Finalement, on s’entendait tellement bien que Tom a demandé à mon patron s’il pouvait l’engager définitivement. Trois mois plus tard, on travaillait ensemble dans le même camion.
Une autre chose étrange c’était que l’on avait beaucoup de points communs, à part physiquement je veux dire. Il avait des lunettes, comme moi, mais on avait exactement le même modèle, de la même couleur. Il fumait les mêmes cigarettes que moi, il aimait la même bière que moi et en général, nous avions les même goûts pour la nourriture : pendant le travail, on allait souvent au restaurant et, on prenait toujours les mêmes choses. Il aimait les mêmes émissions de radio et on lisait le même journal. Mais le plus incroyable c’est qu’il avait un chien, comme moi et c’était un chien de la même race et on lui avait donné tous les deux le même nom !
Un jour je ne pouvais plus me retenir et je lui ai dit :
” Écoute, Tom, j’ai une question à te poser, elle va peut-être te paraître bizarre et sûrement indiscrète mais il faut que je te la pose.
– Ok, pas de problème David.
– Tu as été adopté ?
– Oui !
– Tu connais le nom de famille de tes parents biologiques ?
– Oui, c’est Waroll.
Alors j’ai tout de suite compris.
– On est frère Tom !”
C’était incroyable ! Nous sommes restés là, la bouche ouverte, sans pouvoir dire un mot, et puis nous nous sommes embrassés. C’était magique et je pense que jusqu’à présent c’est le plus beau moment de toute ma vie !
Je pensais que j’étais fils unique, jusque-là je n’avais pas d’autre famille que mes parents adoptifs et voilà que tout à coup, j’avais un frère !
Il aurait pu être n’importe où dans le monde et on s’était retrouvés à travailler ensemble dans le même camion !
Dans notre petite ville l’histoire à commencé à se savoir et tout le monde parlait des frères Tom et David. Finalement une chaîne de télévision nous a contactés pour nous inviter sur le plateau d’une de ses émissions.
Nous y sommes allés et lorsque nous étions en direct, sur le plateau une fille a téléphoné. C’était Jennifer, notre demi-sœur ! Elle regardait l’émission et quand on a prononcé le nom de famille de nos parents biologiques, elle a compris que nous avions la même mère. Elle habitait assez près des studios de l’émission et elle est venue nous rejoindre en direct sur le plateau, c’était fou, tout le monde pleurait et l’émission a fait son record d’audience !
Depuis, aucune autre personne n’est venue nous voir pour nous annoncer qu’elle est notre sœur ou notre frère mais on ne sait jamais !

French Podcasts – Deux Frères /the video

Pierre

Categories
Uncategorized

French podcast with transcript – Le Petit Prince

French podcast with transcript

TRANSCRIPT :

Le Petit Prince

Présentation

Le Petit Prince est une œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry publiée pour la première fois en 1943 à New York, aux

États-Unis. Ce livre raconte l’histoire d’un petit garçon (le petit prince) qui quitte sa petite planète pour voyager vers d’autres planètes et qui va finalement arriver sur la Terre et rencontrer le narateur : un aviateur perdu dans le désert.

Ce livre est très original dans sa forme mais aussi dans son contenu :

– il s’adresse à des enfants mais en même temps à des adultes ;

– il  ressemble  à un conte mais aussi à un petit roman ;

– sous une première apparence simple, il aborde des thèmes profonds et philosophiques.

Bref, Le Petit Prince est un livre différent de tous les autres livres. La tendresse profonde de ses textes et le charme des nombreuses aquarelles de l’auteur qui illustrent le livre ne laissent personne indifférent.

L’histoire

Au début du livre, l’aviateur est perdu dans le désert du Sahara. Il est à côté de son avion, tombé en panne. Il est très inquiet parce qu’il n’a bientôt plus d’eau à boire et il ne sait pas comment il va survivre.

Le petit prince va alors apparaître soudainement, comme surgit de nulle part. Il va demander à au narateur de lui dessiner un mouton : ” S’il vous plaît…, dessine-moi un mouton…” Mais le petit prince n’aime aucun dessin du narateur. L’aviateur lui dessine alors une boîte et lui dit que son mouton et à l’intérieur de la boîte. Et cela plaît tout de suite au petit prince. Ce passage est bien représentatif du livre en général. Le monde des enfants,  le rêve et l’imagination face au monde sérieux et pragmatique des adultes.

Jour après jour, le petit prince raconte son histoire à l’aviateur. Il vit sur une autre planète, très très petite ou plus exactement sur un astéroïde : l’astéroïde B 612. À la suite d’un chagrin d’amour, il a décidé de quitter son astéroïde et de partir explorer les autres planètes pour trouver des amis. Au début de son voyage, avant d’arriver sur la Terre,  il rencontre différents personnages. Chacun de ses personnages vit tout seul sur sa petite planète.

Il  y a le roi qui pense régner sur tout mais qui n’a en fait aucun sujet. Il rencontre aussi le vaniteux qui veut que le petit prince l’admire, l’ivrogne qui veut oublier qu’il boit, le businessman : un homme d’affaires qui croit posséder toutes les étoiles, l’allumeur de lampadaire qui allume et éteint sans cesse l’unique lampadaire de sa planète et le géographe qui veut tout cartographier. Tous ces personnages sont finalement seuls et perdus dans leurs mondes qui n’ont pas de sens aux yeux du petit prince. Ils représentent en quelque sorte les nombreuses absurdités et contradictions du monde des adultes.

Le petit prince va ensuite arriver sur la planète Terre et il va à nouveau être étonné et déçu. Il va rencontrer l’aviateur perdu dans le désert mais surtout un renard qui lui va lui apprendre des choses importantes.

Il va lui dire par exemple :

“On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.”

“Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.”

” C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.”

Il va aussi rencontrer le serpent qui va l’aider à rentrer sur son astéroïde pour retrouver sa rose qu’il a quittée et dont il est amoureux.

Petite analyse du livre

Pour les enfants, chaque rencontre du petit prince représente une petite histoire jolie et amusante mais pour les adultes, chacune de ces rencontres est chargée de symboles et peut être lue comme une allégorie. Dans chaque rencontre un ou plusieurs thèmes philosophiques sont abordés : l’absurdité de l’homme, le jugement, la vérité…

Mais  le thème central du livre semble être une invitation de l’auteur à retrouver l’enfant en soi, car “toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.)”.

L’auteur, à travers le regard innocent du petit prince, aborde ces thèmes philosophiques et nous invite à réfléchir. Le langage simple utilisé dans le livre est facilement abordable pour les enfants mais c’est aussi un instrument très adapté à une description symbolique de la vie.

Un succès mondial

Très rapidement après sa parution  Le Petit Prince  connaît un immense succès.

L’ouvrage, a été vendu à plus de 134 millions d’exemplaires dans le monde, et il a été traduit en 220 langues.

Le  Petit Prince a un musée au Japon, un opéra au États-Unis et en Allemagne, une comédie musicale en France et en Corée. Il fait même parti du programme scolaire dans plusieurs pays.

Il  existe aussi de nombreuses adaptations au cinéma, une bande dessinée et de nombreux enregistrements sonores.

Le  Petit Prince a été classé quatrième meilleur livre au monde par les Français en 1999.

Finalement, un mot sur l’auteur

Antoine de Saint-Exupéry était, comme le narateur du Petit Prince, réellement aviateur et il est lui aussi réellement tombé en panne avec son avion dans le désert. Il a été sauvé in extremis grâce à des nomades qui passaient par là.

Il est l’auteur d’autres livres importants comme Vol de nuit ou Terre des hommes.

Il a disparu en mer lors d’une mission aérienne au large de Marseille le 31 juillet 1944 à l’âge de 44 ans.

Categories
Uncategorized

French Pronouns

In this video, we are going to learn the French subject pronouns, “les pronoms sujets”.

French subject pronouns are very important. If you don’t know them you won’t be able to conjugate French verbs because French verb forms change with every subject pronoun.

Let’s see for example the conjugation of the verb “Parler” (to speak or to talk).

Je parle    (I talk or speak)

Tu parles   (You talk or speak)

Il / elle parle   (He /She talks or speaks)

Nous parlons    (We talk or speak)

Vous parlez     (You talk or speak)

Ils parlent        (They talk)

All the words in red are the French pronouns, French subject pronouns to be more precise.

In fact, there is another one, the French pronoun “on” but we will talk about this one in another lesson.

In French, you must always put a subject pronoun if there is no other subject in a sentence.

Now let’s see each of these French pronouns more in detail.

French pronouns: French subject pronouns

1. French pronoun JE

“JE” means “I”.  The [ʒ]  sound of JE is like in the English words “confusion” or “usually”. The difficult part is probably the sound [ə]

It sounds like the English word ago with a British accent.

Don’t worry if you can’t pronounce it correctly right now, with a little bit of practice you will  get used to it and you will be able to pronounce it.

There is something you must be careful with the subject pronoun JE.

Whenever “Je” is followed by a vowel or a an H, “Je” contracts to “J’”.

Before Vowel or H:  J—>J’

For example with the verb AIMER (to like or to love)

You don’t say Je aime but J’aime.

This is called an elision, “L’elision”,  but we will see this in detail in another video.

To keep things simple for the moment, just remember that when “JE” is followed by a vowel (including y) or the letter H,  “Je” becomes “J’” ok?

2. French pronoun TU

“Tu” means” you”. But it’s a familiar or informal You. It is used when you talk to a single person who is a friend, a family member, a child or someone close to you.

Let’s see the pronunciation of the pronoun TU.

The difficult part is the sound [y] in “TU“. This is probably one of the most difficult French sounds. But there is a little trick that will make you pronounce it quite easily.

First say [u]. It’s a sound like in the word “boot” but shorter. Now without moving your mouth, try to say [i] (like in fish or six)

And that’s it, you will see you are actually saying the sound [y].

In the spoken language, you will very often here the elision with “tu”. Although it is grammatically incorrect, it is very common.

For example: T’aimes les pommes ? (do you like apples ?) instead of Tu aimes les pommes ?

3. French pronouns Il and Elle

“Il” means “he” and “elle” means “she”. It’s just like in English and the pronunciation is not that difficult except that in the pronoun “elle” there is an open “e”. You have to open more your mouth to pronounce it.

 

Il and elle can also mean IT. In French, all nouns are masculine or feminine, so to replace them you must use “il” or “elle” depending on their gender.

For example:

La table est grande. (The table is big). Table is a feminine noun in French, so you can say : Elle est grande. (It is big), referring to the table.

4. French pronoun Nous

NOUS means WE and it is used just like in English.

There is only one thing you must be careful with. In fact, when followed by a vowel or an H, you have to make a “liaison” (linking words in speach).

For example with the verb parler, you won’t hear the final “s”

Nous parlons

But with the verb AIMER,  the final s is pronounced like a zed.

Nous aimons

This is the French liaison.

5. French pronoun VOUS

“VOUS” is the plural form of “TU” but it is also the formal “YOU”.

In English there is only one “YOU”, but this is not the case in French.

You use “VOUS” when you talk to more than one person in an informal way.

But “vous” is also the formal you. You must absolutely use it when you don’t know the person very well, to older persons or to someone you must show respect.  This is very important in French. Using “tu” with people you don’t know very well can sound rude in French.

Let’s pronounce it :

The “v”sound is like in the English word “very”.

And be careful with the liaison, before a vowel or an H you must pronounce the s  like a zed.

Vous parlez. (you don’t pronounce the final “s”)

Vous aimez (you make the liaison and the final s is pronounced like an English zed.

6. French pronouns ILS and ELLES

They both mean “they”. They are the plural forms of “il” and “elle”.

But the pronunciation is exactly the same except if there is a liaison.

“Ils” is used for a group or men or when it’s a mixed gender group.

Ils parlent (=they talk. You use it  for a group of men or boys or when there is at least one girl)

Elles parlent  (=they talk for a group of women or girls)

Remember that ils and elles can also refer to a group of nouns.

And once again, be careful with the “liaison”.

Before vowels or an H,  you pronounce the final s like a zed :

Ils aiment

Elles aiment.

 

Ok, so this is all for today. Now you know the French subject pronouns.

Here are the conjugations of the two verbs we have seen as examples PARLER and AIMER. Don’t forget the liaison (in red) and the contraction of Je in green!

Je parle                                           J’aime

Tu parles                                        Tu aimes (t’aimes)

Il / elle parle                                  Il / elle aime

Nous parlons                                Nous aimons

Vous parlez                                  Vous aimez

Ils /elles parlent                          Ils aiment / elles aiment

Au revoir ! and don’t forget to SUBSCRIBE to our YouTube channel for more easy French lessons!

Categories
Uncategorized

Goodbye in French

In this lesson, we are going to learn how to say goodbye in French.

 

Au revoir

There are different words to say goodbye in French. The most common one is Au revoir. It can be used both in formal and informal situations. Be careful with the spell, you have to write it in two words!

AUREVOIR –>NO   AU REVOIR—> YES

Other words to say goodbye in French

There are, of course, many other ways to say goodbye in French.

Salut, Bonsoir, Bonne nuit, Bye, Tchao, Adieu are some of them

Let’s see in detail each of these words and how or when to use them.

Salut, Bye and Tchao

These are informal ways to say goodbye in French. You can use them with friends, for example. If you have seen the lesson about how to say hello in French, you have probably noticed that “Salut” also means “Hello”.  You can use “Salut” either to say Hello or Goodbye in an informal way.

Bye and Tchao are only used to say Goodbye.

Bonsoir

Bonsoir is also used to say goodbye or hello, (like Salut) but it is used on the evening. From 5 pm onwards.

Bonne nuit

Bonne nuit is usually used to say good night before going to bed. Be careful with the spell, it’s written in two words.

Adieu

Adieu means farewell. This is a word you will not often here if you go to France. It is rarely used.

 

Some other words you can add to say goodbye in French

Now that you know how to say goodbye in French, let’s learn some other words that you can add to say goodbye.

– Salut, à bientôt ! (Bye, see you soon!)

– Au revoir, à demain ! (Goodbye, see you tomorrow!)

– Salut, à mardi ! (Bye, see you on Tuesday!)

– Tchao, à plus ! (Bye, see you later!) Very informal

You can also use “À plus tard” (see you later)

Example dialogues

Now let’s see some example dialogues.

Dialogue 1

-Salut, Jaques ! (Hi, Jacques !)

– Bonjour Julie ! (Hello Julie)

– Bon, ben, à lundi ! (well, see you on Monday!)

– Oui, au revoir, bon week-end ! (Yes, goodbye, have a nice weekend!)

Dialogue 2

-Bonsoir Aurélie. (Hello Aurélie)

– Eh ! Salut Benoît ! Ça va ? (Hey! Hi Benoît! How are you?)

– Oui, et toi ? (I’m good, and you?)

– Ça va… Bon, salut. (I’m good…Well bye!)

– Ok, bye. À bientôt. (Ok, bye. See you soon.)

 

well this is all for today. I hope you have enjoyed the lesson. Don’t forget to subscribe to our YouTube channel for more lessons!

Click here to subscribe !

À bientôt !

Pierre & Noemi

Categories
Uncategorized

Hello in French: how to greet people in French

Hello in French

In this video I’ll explain how to say hello in French!

——————————————————————————

Bonjour !

In this lesson, we are going to learn how to greet people, which is “SALUER” in French.

“Bonjour” means hello in French. It also means good morning or good afternoon.

“Bon” means good and “jour” means day, so it literally means “good day”.

Be careful with the pronunciation of the nasal vowel “on” in “bonjour” (you don’t have to pronounce the N like in an English word).

Be careful with the “r “ sound too, which is also very different from English, : it’s like a gargling type sound in the throat.

A typical mistake is to write Bonjour in 2 words! So be careful, you have to write it  in just one word.

Bon jour  —> NO   Bonjour—> YES!

 

Other words to say hello in French:

There are other words to say hello in French:

“Salut” and “bonsoir”.

“Salut” means Hello or Hi, it is an informal way to say hello in French.

Be careful with the pronunciation: you don’t have to pronounce the final “t”. And be careful with the pronunciation of the letter “u” too.

Bonsoir means good evening. Once again, be careful with the pronunciation of the nasal vowel “on”.

“Bonjour” and “salut” can be used at any time of the day but “bonsoir” is used only in the afternoon, from 5pm onwards, or in the evening.

The expressions bon matin (matin=morning)  or bon après-midi (après-midi = afternoon) don’t exist as a greeting, so never use them to greet someone.

 

Now that you know how to greet people, we can add some more words:

Let’s see an example:

– Bonjour, ça va ? (hello, how are you?)

– Oui, ça va, et toi ? (I’m good, and you?)

– Très bien, merci !  (Very well, thank you.)

 

Let’s see another example:

-Salut, tu vas bien ? (Hi, how are you doing?)

-Très bien, et toi ? (I’m doing very well, and you?)

-Ça va. (I’m doing well.)

 

Let’s see one last example:

– Bonsoir vous allez bien Monsieur ? (Good evening Sir, how are you?)
– Très bien merci et vous ? (Very well thank you, and you ?)

– Très bien. (Very well)

 

Finally, we are going to do a little exercise:

Which of the following sentences are incorrect?

  1. Salut, tu vas bien ?
  2. Bon soir Juliette !
  3. Bon jour Bertrand !
  4. Bonsoir Marie ! Ça va ?
  5. Bonjour Madame Talonis !
  6. Salut vous allez bien?

Correction:

  1. Salut, tu vas bien ?
  2. Bon soir Juliette !
  3. Bon jour Bertrand !
  4. Bonsoir Marie ! Ça va ?
  5. Bonjour Madame Talonis !
  6. Salut, vous allez bien?

The second, the third and the sixth are incorrect.

In the second and in the third sentences, BONSOIR and BONJOUR  are written in two words.

In the sixth sentence, the problem is that VOUS is formal but SALUT is informal.

We have completed this lesson (How to say Hello in French).

——————————————————————————

Hello in French

Youtube Channel French avec Nous

Facebook French avec Nous

 

Categories
Uncategorized

French Podcast. At the hotel

French podcast

French Podcast. At the hotel

 

 

If you are learning French, it is very important to hear real life situations in French. In this French podcast, you are going to hear a dialogue between a tourist arriving at the hotel and the hotel receptionist.  Listen to it several times, you can download it to your computer or MP3 player too. Try to understand the dialogue of this French podcast, and try to repeat the sentences you understand.

After listening to this French podcast at least twice, you can listen to it while reading the transcript below.

 

The French podcast transcript:

– Bonjour, je peux vous aider ?
– Bonjour ! Nous avons réservé une chambre pour une semaine, pour deux personnes.
– Oui, au nom de… ?
– Au nom de Bellecoure.
– Oui, en effet, vous avez la chambre 234. Vous pouvez me donner un passeport s’il vous plaît ?
– Voilà.
– Merci. Vous avez des valises ?
– Oui, elles sont dans la voiture.
– Très bien, j’appelle une personne pour vous aider à porter les valises. L’ascenseur est là, juste au bout du couloir. Voici les clés. Le petit-déjeuner est servi à partir de sept heures et demie jusqu’à dix heures. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il vous suffit d’appeler le 1.1.1.
– Merci beaucoup !
– De rien, à bientôt !

French Podcast – translation

You can see the translations below to help you understand this French podcast.

– Hello, can I help you?

– Hello, I have a room booked for two persons, for one week.

-Yes, under the name of…

– Under the name Bellecoure.

-Yes, indeed, you have room 234. Can I have your passport please?

-Here it is.

-Thank you. Do you have any luggage?

-Yes, our luggage is in the car.

-OK, I’ll call someone to help you get your luggage. The elevator is over there, at the end of the corridor. Here are your keys. Breakfast is served from 7:30 to 10 AM. If you need anything, just dial 1 1 1.

– Thank you very much!

-You are welcome. See you soon!

 

If you ever go to France, we hope this dialogue will be useful at your hotel!

You can also watch the video below.

Enjoy!

À bientôt !

 

Please subscribe to our YouTube channel for more videos like this one!

And follow us on Facebook!